« On déteste celui qui peut y accé­der »

 
Florent Pagny répond sèche­ment à ceux qui critiquent son exil fiscal au Portu­gal





 Depuis qu'il a annoncé son exil fiscal au Portu­gal, Florent Pagny est la cible de nombreuses critiques. Mais le chan­teur assume son choix et il le fait savoir à ses détrac­teurs. 
 
 
 

Florent Pagny n'est pas très copain avec le fisc, une mésa­ven­ture qu'il avait raconté une première fois dans son célèbre titre Ma liberté de penser en 2003. Et pour que les rela­tions s'apaisent, le chan­teur a choisi de s'exiler au Portu­gal, tout d'abord parce que « la vie est extra­or­di­naire là-bas », mais aussi pour de « vraies raisons fiscales ». Un avan­tage non-négli­geable pour l'artiste qui, notam­ment avec sa carrière musi­cale et son rôle de coach dans The Voice, gagne beau­coup d'argent. Et qui dit Portu­gal dit « pas d'impôts sur la fortune » et « surtout, pendant 10 ans, pas d'impôts sur les royal­­ties du monde entier. Et donc beau­­coup d'artistes qui touchent des royal­­ties se disent que ça peut valoir le coup. », a-t-il expliqué.

Si le chan­teur assume tota­le­ment son choix, sa déci­sion a suscité de nombreuses réac­tions viru­lentes. Très remonté, Henri Guaino, l’an­­cien conseiller de Nico­­las Sarkozy avait déclaré: « Si on aime si peu son pays qu’on l’aban­­donne simple­­ment parce qu’on paie trop d’im­­pôts, c’est que fran­­che­­ment… On ne mérite pas d’être Français. Voilà. […] Quand on se dit : « Je paie trop d’im­­pôts, je vais vivre à l’étran­­ger », y’a qu’à aban­­don­­ner la natio­­na­­lité française dans ce cas là. ». Un avis plus ou moins partagé par Gilles Verdez qui a quali­fié à son tour Florent Pagny de « honte natio­nale ».

Des critiques qui n'atteignent pas l'inter­prète de Savoir Aimer. Sept à huit lui consacre ce dimanche un repor­tage dans lequel il évoquera bien évidem­ment sans tabou son exil fiscal. « Ils n'ont qu'à gagner beau­coup d'argent et après on verra comment ils se compor­te­ront », a-t-il tout simple­ment répondu dans un extrait diffusé sur la page Face­book de l'émis­sion. « Ça c'est à mon avis des espèces de délires de jalou­sie ou d'envie parce que quelque part, à un moment, on se dit qu'on n'y arri­vera peut-être jamais, alors fina­le­ment on déteste celui qui peut y accé­der », conclut le coach de The Voice, qui prouve une nouvelle fois que plus de dix ans après, vous n'aurez toujours pas sa liberté de penser (ni son argent).

 

 
 



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