A 63 ans, Thierry Lhermitte est un véritable geek. Accro à internet, le comédien ne lâche jamais ses réseaux sociaux et regarde son profil Facebook « 25 fois par jour » comme il l’a confié au Point. D’ailleurs, l’acteur a une nouvelle passion : tester la culture générale de ses followers. Et ce dernier a une méthode bien à lui.
« Ce que j'aime bien faire sur Facebook, c'est poster de fausses citations, juste pour voir le nombre d'abrutis qui vont liker. J'ai ainsi mis une photo de Nietzsche et j'ai écris dessous:"Bois ce que tu crois, mange ce que tu espères" », a expliqué Thierry Lhermitte, heureux même de remporter un carton plein à chacune de ses publications.
« Celle qui a le mieux marché, c'est un faux Voltaire: « Ne jugez pas ce que l'avenir a condamné, le passé pourrait bien vous en absoudre. » Évidemment, ça ne veut rien dire », a ajouté l’acteur « très fier » que ses enfants n’aient pas « liké » ces citations. Ses followers ne vont pas apprécier.
C’est très jeune que Thierry Lhermitte a débuté sa carrière théâtrale. On peut quasiment dire sur les bancs du lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine où il a rencontré une bonne partie de la fameuse équipe du Splendid (Michel Blanc, Christian Clavier et Gérard Jugnot).
Thierry Lhermitte ne se destinait pourtant pas forcément à une carrière de comédien. Plutôt doué dans les matières scientifiques, il s’était inscrit à la fac à Dauphine. Sauf que ses nouveaux (et bientôt célèbres) amis l’ont amené à envisager la vie différemment.
« Je faisais des choses intéressantes avant, et ils m’ont entraîné à dire et faire des conneries », a-t-il confié à Europe 1… en plaisantant. « Je me suis inscrit à la fac. (…) Je n'y suis jamais allé », a-t-il ajouté.
Si Thierry Lhermitte n’a pas poursuivi ses études après le bac, c’était pour la bonne cause : lui et ses amis se sont lancé dans une toute autre aventure « On a commencé à prendre des cours de théâtre très assidûment », a-t-il expliqué.
Avant de connaitre le succès, il a d’abord connu l’inquiétude du lendemain. Lui mais surtout ses parents. « Nos parents étaient inquiets mais il faut remettre ça dans son contexte. Cela se passait en 1971, pas longtemps après 1968 et les parents n’avaient plus grand-chose à dire. On pouvait faire ce que l’on voulait et subsister sans problème avec des petits boulots », a-t-il raconté. Thierry Lhermitte a bien fait de suivre ce chemin. Ça s’est avéré payant vu la carrière qu’on lui connaît aujourd’hui.