« Indé­fen­dable »
 
Le frère et asso­cié d’Har­vey Wein­stein : « Il trai­tait toujours les gens comme de la m*rde »
 


 



 À mesure que l’af­faire Wein­stein prend de l’am­pleur, les langues se délient. Celles des victimes, mais égale­ment celles de ses proches. Robert Wein­stein, son frère et asso­cié chez Mira­max, s’est exprimé sur ce cas qu’il estime « indé­fen­dable ». 
 

La roue tourne. Harvey Wein­stein en prend conscience. Il y a une dizaine de jours, une enquête du New York Times révé­lait le manège abjecte et mani­pu­la­teur de l’un des plus puis­sants produc­teurs holly­woo­diens pour faire chan­ter des actrices et les harce­ler sexuel­le­ment. Et plus le temps passe, plus les langues de ses victimes et des proches se délient.

Son frère Robert, avec qui il a fondé la société de produc­tion Mira­max , s’est confié sur l’af­faire à The Holly­wood Repor­ter.
S’il avoue avoir le « cœur brisé » par le scan­dale, il ne compte pas pour autant se ranger du côté de son frère, bien au contraire : « Je veux que la justice lui fasse payer ce qu’il a fait ». Et ce père de deux filles compte coopé­rer « à 100% » avec la police pour aider l’enquête à avan­cer.

Robert Wein­stein savait que son frère était volage sans imagi­ner le jeu qui se tramait réel­le­ment en privé : « Je lui disais “Harvey, tu trompes ta femme. Pourquoi le fais-tu constam­ment??“ J’étais au courant de cela mais je n’étais pas dans la chambre avec lui […] Je ne savais pas qu’il était un préda­teur  ». Cons­cient que son frère a commis l’ir­ré­pa­rable et qu’il « a causé des souf­frances into­lé­rables  », il ne compte pas le défendre : « Harvey était un tyran, il était arro­gant et trai­tait toujours les gens comme de la m*rde ». Et ce n’est pas faute d’avoir tenté de le sauver : « J’ai fait une fois l’objet de ses violences verbales […] Cela faisait des années que je lui deman­dais d’ob­te­nir de l’aide. C’est la vérité […] Nous l’avons supplié ».

Robert Wein­stein a égale­ment exprimé son déses­poir quant aux victimes et ne compte pas lais­ser son frère s’en sortir : « J’ai le cœur brisé pour les femmes qu’il a bles­sées, rajoute-t-il. Mais je ne peux pas défendre l’in­dé­fen­dable ». 

Accusé de « compli­cité de harcè­le­ment » par une actrice d'Urgences, George Cloo­ney se défend





 George Cloo­ney a été accusé par une actrice de la série Urgences de « compli­­cité de harcè­­le­­ment sexuel ». Face à ces accu­sa­tions, l'acteur s'est tout de suite défendu.
 

Le scan­dale conti­nue d’écla­bous­ser Holly­wood et tous ceux qui se trouvent sur son chemin… Après trente-cinq ans d'une glorieuse carrière, Harvey Wein­stein a été accusé par de nombreuses actrices  d’agres­sions sexuelles, d’har­cè­le­ments et de viols. Depuis, les langues se délient et d’autres person­na­li­tés se retrouvent au cœur de la tour­mente. Après Matt Damon et Russell Crowe, c’est George Cloo­ney qui se voit accu­ser, non pas d’agres­sion sexuelle, mais de compli­cité. Celui qui a incarné le Dr Ross  dans la série Urgences au milieu des années 90 est pointé du doigt par une autre actrice de la fiction, Vanessa Marquez.

Alors que George Cloo­ney prenait la parole sur Twit­ter pour dénon­cer les actes d'Harvey Wein­stein, la comé­dienne a sous-entendu que l'acteur avait été en quelques sortes complice du harcè­le­ment dont elle a été victime à l'époque d'Urgences : « Cloo­ney a aidé à me faire black­lis­ter quand je me suis plainte de harcè­le­ment sur Urgences. Les femmes qui ne jouent pas le jeu perdent leur carrière. Ça a été mon cas », a-t-elle écrit sur le réseau social
.

Face à ces accu­sa­tions, George Cloo­ney s’est immé­dia­te­ment défendu dans les colonnes du site améri­cain US Weekly : « Je ne savais abso­lu­ment pas que Vanessa était black­lis­tée. Je la crois lorsqu'elle dit cela. Mais je n'étais pas un scéna­riste ou un produc­teur sur la série. Je n'avais aucun pouvoir sur le casting. J'étais un acteur et seule­ment un acteur. Si on lui a dit que j'avais eu une certaine part dans des déci­sions concer­nant sa carrière alors on lui a menti. Le fait que je n'avais pas le pouvoir d'affec­ter sa carrière est seule­ment surpassé par le fait que je n'aurais jamais pu faire une chose pareille », a-t-il déclaré.


 
 



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