Luc Besson : sa société Euro­pa­corp contrainte à de grosses écono­mies pour épon­ger l’échec de Vale­rian





 Vale­rian devait être LE grand succès d’Eu­ro­pa­corp, la société de produc­tion de Luc Besson. Malheu­reu­se­ment ce ne fut pas le cas, et le réali­sa­teur va être contraint de revoir à la baisse ses préten­tions pour ses futurs projets.
 



Pour Vale­rian et la cité des mille planètes, Luc Besson avait réuni tous les ingré­dients néces­saires à un énorme succès. Un casting de rêve mêlant stars françaises et inter­na­tio­nales, des effets spéciaux révo­lu­tion­naires, une tour­née promo ultra sexy grâce à ses actrices Cara Dele­vingne et Rihanna et une histoire qui avait déjà fait ses preuves. Malheu­reu­se­ment, le public n’a pas suivi et les 197 millions d’eu­ros consa­crés au projet ont très lour­de­ment grevé le bilan d’Eu­ro­pa­corp. Pour l’heure, le film a rapporté 191 millions d’eu­ros, et, d’après Marc Shmu­ger, PDG d’Eu­ro­pa­corp, il

devrait avoir un destin « à la Cinquième élément  », qui n’avait pas été une incroyable réus­site en salles, mais avec connu un succès foudroyant lors de ses diffu­sions télé­vi­sées.

 
 

Lors de la présen­ta­tion du bilan aux action­naires qui a eu lieu mercredi 27 septembre, le PDG de la société de produc­tion, a annoncé une perte record de près de 115 millions d’eu­ros. Pour combler ce défi­cit, ce sont les futurs projets d’Eu­ro­pa­corp qui paie­ront la note, comme l’in­dique Variety.  Au lieu des huit à douze films produits annuel­le­ment, la société sortira cinq à six longs-métrages l’an­née prochaine. Deux à trois en langue anglaise et deux en français. Autre piste d’éco­no­mies, l’aug­men­ta­tion des produc­tions à desti­na­tion de la télé­vi­sion et évidem­ment des coupes franches dans les frais géné­raux.

Euro­pa­corp se recen­trera égale­ment sur les thril­lers et les films de science-fiction, des recettes qui ont déjà fait leurs preuves, comme la saga Taken et Lucy, avec Scar­lett Johans­son, dont la suite est en cours de créa­tion. Des projets dans lesquels Luc Besson devrait être impliqués.

Une source proche de la compa­gnie a égale­ment confié que les budgets des films à venir seraient dras­tique­ment revus à la baisse. Une four­chette de 21 à 30 millions d’eu­ros, loin bien loin des près de 200 millions qu’a coûté Vale­rian, ce qui a fait de lui le film le plus cher de l’his­toire du cinéma français.

 


 
 



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