Ange­lina Jolie avait proposé de servir d’ap­pât pour captu­rer un crimi­nel de guerre afri­cain





 Ange­lina Jolie joue souvent les héroïnes sans peur et sans reproche à l’écran, mais elle le fait aussi dans la vie. L’ac­trice avait déjà proposé ses services aux forces spéciales améri­caines pour atti­rer un dicta­teur afri­cain et permettre sa capture. 
 

Ange­lina Jolie a fait du combat pour la justice son moteur. La comé­dienne sillonne le monde en tant qu’am­bas­sa­dricedu Haut Commis­sa­riat aux Réfu­giés pour l’ONU depuis plus de quinze ans afin de sensi­bi­li­ser l’opi­nion publique aux drames que vivent certaines popu­la­tions victimes d’exac­tions. Des peuples oppri­més qu’elle avait il y a quelques années choisi d’ai­der de la plus dange­reuse des manières.

Des docu­ments publiés par le site Media­part , et repris par People, révèlent que la comé­dienne avait proposé de servir d’ap­pât pour aider la Cour pénale inter­na­tio­nale (CPI) à captu­rer Joseph Kony, un chef de guerre ougan­dais recher­ché par cette même cour pour crimes de guerre et crimes contre l’hu­ma­nité.

Un plan dévoilé par Luis Moreno Ocampo, procu­reur géné­ral de la CPI, dans un mail, qui figure parmi les 40 000 docu­ments ayant fuité sur Media­part. On peut ainsi y lire qu’An­ge­lina Jolie « avait eu l’idée d’in­vi­ter Kony à dîner et qu’il soit arrêté ». Un plan qui aurait pu rece­voir le soutien de Brad Pitt, le couple étant encore ensemble à l’époque : « Elle aime­rait arrê­ter Kony. Elle est prête. Proba­ble­ment que Brad en sera aussi ».

L’idée était donc qu’An­ge­lina Jolie – avec ou sans son mari – se rende en Ouganda accom­pa­gnée d’une équipe des forces spéciales améri­caines, et qu’elle tende un piège au crimi­nel de guerre en servant d’ap­pât. Le procu­reur géné­ral avait eu plusieurs échanges direc­te­ment avec la comé­dienne : « Appa­rem­ment vous pour­rez embarquer avec les forces spéciales qui pour­chassent Kony. Est-ce que Brad ira avec vous?? ». Réponse d’An­ge­lina : « Brad me soutient. Discu­tons de la logis­tique. »

Cette impro­bable opéra­tion n’avait fina­le­ment jamais eu lieu, en dépit de la certi­tude de Luis Moreno Campo qui avait affirmé à l’ac­trice que les troupes spéciales améri­caines « ont hâte de mettre la main sur Kony » mais qu’une fois qu’ils l’au­ront « rencon­trée, ils y arri­ve­ront  ». Pour l’heure, Joseph Kony n’a toujours pas été arrêté, en dépit de la récom­pense de 5 millions de dollars offerte pour sa capture.

 


 
 



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