"Le combat d’une vie"


 
Chuck Norris met fin à sa carrière pour s’oc­cu­per de sa femme, très malade








 
Chuck Norris met un terme à sa carrière : l’ac­teur souhaite consa­crer tout son temps à son épouse, Gena O'Kelley, et à son combat contre l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique. Sa femme aurait été empoi­son­née par un produit injecté avant une IRM. 
 

On n’a pas vu Chuck Norris au cinéma depuis Expen­dables 2 en 2012, et on ne devrait pas le revoir de sitôt : l’ac­teur a annoncé offi­ciel­le­ment sur la chaîne améri­caine CBS qu’il mettait un terme à sa carrière d’ac­teur. La légende des films d’ac­tion veut désor­mais se consa­crer entiè­re­ment à sa famille, plus parti­cu­liè­re­ment son épouse grave­ment malade, Gena O'Kelley. « Toute ma vie est consa­crée à la main­te­nir en aussi bonne santé que possible, a-t-il confié devant les camé­ras. J’ai arrêté ma carrière. » Mariés depuis 1998, parents des jumeaux Dani­lee et Dakota, ils vivent un enfer depuis main­te­nant quatre ans.

 

En 2013, Gena O'Kelley a passé une IRM. Pour obte­nir de meilleurs résul­tats, les méde­cins lui avaient injecté à plusieurs reprises du gado­li­nium, un métal lourd large­ment utilisé comme agent de contraste. A peine quelques heures après la première injec­tion, elle a senti que ça n’al­lait pas : « C’était comme si tout mon corps était en feu, comme si il était traversé par de l’acide, raconte-t-elle à Good Health. La brûlure était d’abord isolée, puis elle s’est diffu­sée. »

Bien que la FDA, l’agence améri­caine qui valide les produits phar­ma­ceu­tiques, n’ait pas relevé de preuve concer­nant une éven­tuelle toxi­cité du gado­li­nium, Gena O'Kelley assure que c’est cela qui est en cause. « Avant, j’étais une personne écla­tante. Ma santé et ma pratique du fitness auraient pu me placer dans les 10% de personnes les plus en forme au monde à l’époque, assure-t-elle à Good Health. Quand j’ai voulu en savoir plus sur les injec­tions, on m’a dit qu’il n’y avait abso­lu­ment aucun risque et que j’avais juste à boire de l’eau pour évacuer l’agent de contraste de mon système en quelques heures. » Les choses ne se sont pas passées ainsi… « Je suis resté au lieu avec une intra-veineuse pendant cinq mois, avec une assis­tance médi­cale 24h/24. Chuck dormait à côté de moi sur le canapé, il n’est jamais parti. J’ai prié pour survivre et pouvoir élever mes enfants. »

Gena O'Kelley a eu très peur, comme elle l’a expliqué sur CBS : « J’ai eu d’hor­rible dégâts au cerveau : je ne pouvais plus penser, je n’ar­ri­vais plus à arti­cu­ler, ma mémoire défaillait, j’avais des faiblesses muscu­lai­res… » Chuck Norris a très mal vécu cette période : « Je me disais : “On ne peut rien faire, elle est en train de mourir devant moi”.  » Aujourd’­hui, sa femme se sent mieux qu’il y a quelques années, grâce à un trai­te­ment qu’elle suit régu­liè­re­ment en Chine. Mais cela a un coût : le couple a révélé qu’il avait dépensé plus de deux millions de dollars pour ces soins. «  Je me sens extrê­me­ment mal par rapport aux gens qui traversent ces épreuves et qui n’ont pas, contrai­re­ment à nous, l’argent néces­saire pour un trai­te­ment », a confié Chuck Norris sur CBS.

Chuck Norris et Gena O'Kelley ont décidé de traî­ner en justice l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique. Dans leur plainte, ils main­tiennent que le gado­li­nium est respon­sable de la mala­die de Gena et demandent 10 millions de dollars de dommages et inté­rêts. Mais l’argent n’est pas au cœur de leur combat : le couple souhaite surtout montrer au grand public les possibles effets néga­tifs de cet agent encore très utilisé sur les personnes qui passent des IRM.

 


 
 



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