Gérard Depar­dieu accuse la justice française d’avoir tué son fils Guillaume


 




 Gérard Depar­dieu ne pardonne pas au système judi­ciaire français : selon lui, si son fils Guillaume est mort, c’est à cause de la juge qui l’a envoyé derrière les barreaux en 1988.
 

Le 13 octobre 2008, on appre­nait avec tris­tesse la dispa­ri­tion de Guillaume Depar­dieu, fils du célèbre Gérard, à seule­ment 37 ans. Victime d’une pneu­mo­nie fulgu­rante, l’ac­teur avait connu des problèmes de santé toute sa vie. Victime d’un acci­dent de moto en 1995, infecté par deux staphy­lo­coques dorés, il avait subi 17 opéra­tions chirur­gi­cales, avant de se faire ampu­ter de la jambe droite en 2003. Cinq ans plus tard, la mala­die l’em­por­tait. Mais selon son père, il y a d’autres respon­sables de sa mort : « Guillaume a eu la malchance d’être un écor­ché, expliquait-il en 2013 dans Gala. On ne condamne pas un enfant de 17 ans à trois ans de prison ferme pour deux grammes d’hé­roïne. »

En 1988, le jeune Guillaume Depar­dieu avait été condamné à trois ans d’em­pri­son­ne­ment pour usage, impor­ta­tion et trafic d’hé­roïne. Selon Gérard Depar­dieu, cette peine a laissé une marque indé­lé­bile chez son fils. « Ils ont tué mon fils pour deux grammes d’hé­roïne, s’em­porte-t-il aujourd’­hui dans une inter­view pour The Daily Beast. Il y a une vieille juge en colère qui voulait tuer mon fils… C’était une juge de Versailles qui voulait vrai­ment se faire un Depar­dieu. Donc elle a eu mon fils, mais si elle avait pu, c’est à moi qu’elle aurait passé les menottes. » Un épisode doulou­reux qui pousse l’ac­teur à penser que «  la justice améri­caine est meilleure que la justice française ».


 



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